NaTran2030, un projet d’entreprise au nom de la transition énergétique

Alors que notre entreprise célèbre ses 20 ans, un nouveau chapitre de notre histoire s’ouvre avec un projet d’entreprise qui nous projette à l’horizon 2030. Notre ambition est fixée : accompagner la neutralité carbone du système gazier à l'horizon 2050. Ce qu’il faut savoir sur NaTran2030.
Révélé en janvier 2025 à l’occasion de notre changement de nom, notre projet d’entreprise NaTran2030 est une réponse aux défis de la transition énergétique. Il doit nous permettre de devenir en Europe un opérateur de référence du transport des gaz qui participent à la transition énergétique, depuis le biométhane jusqu’à l’hydrogène en passant par le CO2.
C’est un projet d’entreprise qui prépare l’avenir.
Pourquoi NaTran2030 ?
Nous avons fondé ce projet sur plusieurs constats :
- La transition énergétique en France et dans l’Union européenne ne peut réussir que grâce à la complémentarité entre électrons et molécules décarbonées. Elle a besoin du biométhane, de l’hydrogène, mais aussi du captage, de la valorisation ou du stockage du CO2.
- Un réseau de transport ouvert, mutualisé et sécurisé de ces molécules est indispensable pour accélérer la décarbonation de nombreux industriels, renforcer notre souveraineté énergétique ainsi que les dynamiques territoriales.
C’est pourquoi, d'ici à 2030, nous souhaitons consacrer plus de 50 % de nos investissements pour la transition énergétique.
Quelques objectifs prioritaires pour 2030
Cela signifie un accroissement très significatif des unités de méthanisation raccordées à notre réseau dans les années à venir dans le pays. Au 31 décembre 2024, 731 unités de méthanisation injectaient du biométhane dans les réseaux existants.
En parallèle, nous poursuivrons en France l’installation de stations de rebours, installations discrètes indispensables pour permettre d’augmenter significativement la part du biométhane dans la consommation de gaz nationale.
Enfin, avec nos partenaires, nous réaffirmons notre soutien aux productions innovantes de gaz renouvelables et bas-carbone à partir des filières de déchets, telles que la gazéification hydrothermale et la pyrogazéification.
Les bons résultats de l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) sur la gazéification hydrothermale, que nous avons mené en 2024, nous guident.
Pour se déployer, le marché français et européen de l’hydrogène a besoin de réseaux de transport sûrs et compétitifs. La Stratégie nationale de l’hydrogène décarboné confirme le besoin d'infrastructures de transport dans les bassins industriels, ainsi que pour accéder aux stockages souterrains. Ceux-ci seront gage de compétitivité de l'hydrogène et de résilience globale du système énergétique.
Nous avançons. Avec le projet MosaHYc, NaTran est au travail avec ses partenaires allemands et luxembourgeois pour parvenir à une première mise en service de ce réseau d’hydrogène transfrontalier à horizon 2028.
Bien d'autres projets de réseaux hydrogène sont à l'étude, en particulier dans le cadre du corridor européen H2med, qui connectera l'Espagne à l'Allemagne via la France, faisant de notre pays un maillon essentiel du futur marché européen de l’hydrogène.
NaTran est par ailleurs engagé dans l’essor du transport de CO2 en France. Avec les projets DKHARBO ou encore GOCO2, nous œuvrons aux côtés de grands acteurs industriels français et européens pour pouvoir, demain, transporter ces molécules vers des sites de stockage ou des sites de production de carburants de synthèse, comme les e-fuels. Ces infrastructures sont appelées à participer à la décarbonation de nos industries et de nos territoires.
Dans le respect de la trajectoire des Accords de Paris, cet objectif passe par la poursuite de la mobilisation de nos équipes, engagée de longue date sur le terrain. Il passe aussi par la mise en œuvre de solutions innovantes pour toujours mieux détecter, quantifier et réduire nos émissions de gaz à effet de serre, qu’il s’agisse de CO2 ou de méthane.
La transition énergétique constitue aussi un défi dans le champ des ressources humaines. Le développement des filières bas-carbone d'avenir nécessite de développer de nouvelles compétences et attirer des talents, afin de renforcer nos expertises, nos actions de recherche et innovation, et exploiter le potentiel de la digitalisation et de l'Intelligence artificielle appliquée à nos activités.
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