5 solutions innovantes pour maitriser le taux d'oxygène dans le biométhane

Mercredi 24 septembre 2025

A fin juin 2025, plus de 771 unités de méthanisation injectent sur les réseaux de gaz en France. Une centaine sont raccordés directement sur le réseau de NaTran et de nombreux autres sites profitent de notre réseau grâce aux rebours.

Le biométhane est plus riche en oxygène (O₂),  que le gaz naturel. Cela s’explique par l’ajout d’oxygène dans son processus de production pour épurer le biogaz, une solution de traitement dont l’efficacité et le faible coût ont permis le développement de la filière.

Alors que la part de biométhane injectée dans les réseaux gaziers ne cesse de croître, cette teneur en oxygène élevée devient une problématique majeure. Plusieurs interfaces du réseau étant sensibles à l’O₂, comme les opérateurs de stockages, certains opérateurs de réseau adjacents ou encore certains industriels.

NaTran soutient la filière biométhane et s’est donc mobilisé avec les autres opérateurs de réseaux, pour rechercher des solutions alternatives d’épuration du biométhane. Plusieurs solutions innovantes et économiques pour maitriser le taux d’oxygène ont ainsi pu être testées, dont certaines sur des sites en exploitation. Découvrez en image, cinq d’entre elles :

  1. Exploitation des techniques d’exploitation
  2. Régulation automatique de l’oxygène
  3. Désulfuration par sels ferriques
  4. Désulfuration par lavage (solution Clairion)
  5. Désulfuration par lavage (solution Starklab)

Maitriser le taux d’oxygène dans le biométhane

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